Stages
d’été Vol Libre : transmission du savoir,
apprentissage de la confiance et partage du plaisir
Lors des deux premières semaines de juillet se sont tenus sur le terrain de Vol Libre, les traditionnels « stages d’été » chacun pour une durée de 5 jours. Réunissant jeunes membres et instructeurs bénévoles du club, ils sont un moment particulier de la vie associative voulue dans le projet éducatif qui guide notre club : transmettre la passion de cette activité aux plus jeunes. Tout récemment adhérents, Sacha et moi sommes conquis par l’ambiance et la place qui nous a été accordée avec bienveillance et spontanéité. Après quelques articles consacrés au Club dans les pages du Dauphiné Libéré, ce reportage cherche à rendre compte du moment merveilleux que j’ai vécu à travers les étoiles qui ont illuminé les yeux de mon fils à son retour chaque soir !
Agnès Thiéfaine
C’est bien connu, pour attaquer toute
journée surtout avec des températures élevées,
il faut du COURAGE ! Tel est le nom donné par Léo à
sa dernière construction, à peine inaugurée il y
a quelques semaines. Du courage pour affronter aussi 5 jours d’affilée,
l’enthousiasme mais aussi parfois la mauvaise humeur des participants
: tout le monde n’offre pas la même résistance aux
fortes chaleurs ! Mais les organisateurs veillaient avec expérience,
Dédé de ceux-là ! Donc le matin, on commence par
un petit café tous ensemble. Parmi les fidèles de ce moment-là,
un autre journaliste, de la télévision celui-ci : Didier
Albrand, père de Tristan. |
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Aux stands, la préparation des avions
ne va toujours de soi. De l’un à l’autre, avec parfois
le dernier mot pour l’instructeur : ici un Taxi qui ne connaît
que la voix de son maître ! |
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Comme il a fait très chaud, Gérard
a veillé à ce que chacun consomme une quantité d’eau
suffisante et se pose à l’ombre régulièrement.
Sacha m’a confié que c’est avec Léo qu’il
avait vraiment appris le sens du mot confiance… Ces deux là
s’étaient rencontrés à Lumbin pour le centenaire
de Henri Fabre ; ils font la paire, c’est sûr ! La preuve
de cette belle transmission d’une génération à
l’autre, tout en douceur et respect mutuel. Il paraît que
le déjeuner se faisait parfois au barbecue ; j’ai eu beau
confier mon appareil photos, je n’ai pas réussi à
obtenir de clichés de ce temps-là. Un truc entre eux, sans
doute…. |
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L’aéromodélisme, avant
d’être une activité de solitaire, s’apprend en
couple ! Célibataires s’abstenir : ici pas d’entremetteurs,
rien que des instructeurs ! On va donc par deux, un élève
et son instructeur. Et la transmission du savoir ne se fait pas ici que
dans un sens : des plus vieux vers les plus jeunes. Non, elle se fait
aussi des jeunes vers les vieux, ou même entre jeunes et encore
entre vieux. J’ai bien cherché un autre mot que vieux, mais
j’aime bien celui-là que je trouve plein de tendresse…
Il y avait bien les quinqua, les sexa ou les vieux de la vieille…
Ce qui reste important ici, c’est cet échange entre générations
qui caractérise vraiment l’activité de notre club
et dont, après ces temps de coupe du monde ratée, on peut
se montrer fiers ! |
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le vendredi soir a arrosé dignement
la remise des diplômes pour tous. Jean Claude avait même apporté
le champagne ! D’un point de vue gustatif, il nous restera le goût
sublime de la tarte aux abricots de Didier ! Quant à la plus grande
surprise de cette semaine, je l’ai gardée pour la fin : notre
cher vice-président, dont chacun connaît la passion pour
le cambouis, le bois et le bruit, a été l’initiateur
des fins d’après-midi consacrées aux avions électriques.
Un geste en image pour confirmer qu’à Vol Libre, passion
ne rime pas qu’avec obsession, mais aussi avec autre génération
! Immense bravo à tous ! |